Le 11 février 2013 à 15h, la délégation qui avait été reçue par Walter Butler le 29
janvier dernier lors de la manifestation des salariés de Virgin a rencontré de
nouveau les dirigeants de Butler Capital Partners.
L’entretien a été cordial, mais ne s’est pas soldé encore par un accord.
Pour autant, nous n’attendons pas nécessairement un accord rapide, mais plutôt
un bon accord, et il est clair que ces échanges n’ont rien d’une négociation
« normale » similaire à une négociation d’entreprise.
- les salariés qui pourraient être licenciés
dans le cadre ou à l’issue de la procédure de redressement judiciaire doivent
bénéficier du financement de mesures au moins égales à celles qui avaient
prévalu pour accord Toulouse-Siège-Metz, à savoir notamment 11 mois
de congés de reclassement, un doublement des indemnités conventionnelles légales de licenciement avec un minimum de 2000€, et
une indemnité supra-légale de 4135 euros.
les actionnaires de Virgin doivent financer ce volant social. La
délégation a proposé que cela soit fait dans le cadre d’une « fiducie ». Pour
résumer à grand trait : les actionnaires confient une enveloppe budgétaire à la
Caisse des Dépôts, chargée de reverser cet argent selon les critères du PSE à
ses bénéficiaires, à savoir les salariés licenciés. S’il reste de l’argent
(parce qu’une majorité de salariés sont maintenus dans le cadre de la reprise),
il est reversé par la Caisse des Dépôts aux actionnaires.
BCP va examiner ces demandes et reverra les représentants des salariés le
vendredi 22 février, pour une réunion plus « technique » sur leur mise en œuvre.
Walter Butler a également exprimé son souhait que la phase de recherche d’un/plusieur(s) repreneur(s) intervienne au plus vite.
Il n'a
toujours pas rencontré Gérard Philippot, administrateur judiciaire désigné par
le Tribunal de Commerce, a t il par ailleurs déclaré.